mardi 28 août 2012

Le Lacydon des marins-pompiers de Marseille saluant l'arrivée du Belem

Le bateaux-pompes Lacydon des marins-pompiers de Marseille saluant l'arrivée du Belem. (© Stéphane Le Dauphin)
Les missions souriantes des bateaux de pompiers sont largement évoquées par Olivier Gabriel dans son livre Bateaux-pompes (éditions MDV) qui sera disponible début septembre 2012. Ici, le Lacydon du bataillon des marins-pompiers de Marseille salue de toute la puissance de ses canons l'arrivée du trois-mâts Belem dans le Vieux-port en septembre 2011.


Le Lacydon des marins-pompiers de Marseille saluant l'arrivée du Belem

Le bateaux-pompes Lacydon des marins-pompiers de Marseille saluant l'arrivée du Belem. (© Stéphane Le Dauphin)
Les missions souriantes des bateaux de pompiers sont largement évoquées par Olivier Gabriel dans son livre Bateaux-pompes (éditions MDV) qui sera disponible début septembre 2012. Ici, le Lacydon du bataillon des marins-pompiers de Marseille salue de toute la puissance de ses canons l'arrivée du trois-mâts Belem dans le Vieux-port en septembre 2011.


lundi 27 août 2012

La station de bateaux-pompes de Tokyo

Quelques-uns des neuf bateaux-pompes en service à la station centrale du Fire Department de Tokyo.
Les bateaux-pompes japonais sont l'un des thèmes abordés par Olivier Gabriel dans son livre Bateaux-pompes (éditions MDV) qui sera disponible début septembre 2012.


La station de bateaux-pompes de Tokyo

Quelques-uns des neuf bateaux-pompes en service à la station centrale du Fire Department de Tokyo.
Les bateaux-pompes japonais sont l'un des thèmes abordés par Olivier Gabriel dans son livre Bateaux-pompes (éditions MDV) qui sera disponible début septembre 2012.


jeudi 23 août 2012

Le MV Triadic sur le timbre des 250 ans de la Lloyd's List

En 1984, la commémoration de la 250e année d'édition de la Lloyd's List a donné lieu à l'émission d'une série de timbres par la poste de Nauru (Micronésie). Voir ce blog aux dates des 20, 21 et 22 août 1012.



Quatrième cargo construit par Lithgows à Port Glasgow, en 1938, pour l'administration du British Phosphate, le MV Triadic faisait 139,5m x 18,3m x 7,9m, 6378t et filait les 12 nœuds de son diésel.
Le 8 décembre 1940, les croiseurs auxiliaires allemands Orion et Komet, accompagnés par le bateau de soutien Kulmerland, attaquent les cargos stationnant au large de Nauru, coulant trois des quatre cargos de l'administration des Phosphates britanniques. Orion coula Triona (1931), Triaster (1935) et Triadic après les avoir capturés. De son côté, Komet coula Komata (1938, 3900t) de l'Union Steamship Co et le norvégien Vinni (1937, 5181t).

Pour terminer cette série, signalons que le bureau de la Lloyd de Nauru est probablement le plus éloigné de Londres.

Le MV Triadic sur le timbre des 250 ans de la Lloyd's List

En 1984, la commémoration de la 250e année d'édition de la Lloyd's List a donné lieu à l'émission d'une série de timbres par la poste de Nauru (Micronésie). Voir ce blog aux dates des 20, 21 et 22 août 1012.



Quatrième cargo construit par Lithgows à Port Glasgow, en 1938, pour l'administration du British Phosphate, le MV Triadic faisait 139,5m x 18,3m x 7,9m, 6378t et filait les 12 nœuds de son diésel.
Le 8 décembre 1940, les croiseurs auxiliaires allemands Orion et Komet, accompagnés par le bateau de soutien Kulmerland, attaquent les cargos stationnant au large de Nauru, coulant trois des quatre cargos de l'administration des Phosphates britanniques. Orion coula Triona (1931), Triaster (1935) et Triadic après les avoir capturés. De son côté, Komet coula Komata (1938, 3900t) de l'Union Steamship Co et le norvégien Vinni (1937, 5181t).

Pour terminer cette série, signalons que le bureau de la Lloyd de Nauru est probablement le plus éloigné de Londres.

mercredi 22 août 2012

Le cargo mixte Enna G. sur le timbre des 250 ans de la Lloyd's List

En 1984, la commémoration de la 250e année d'édition de la Lloyd's List a donné lieu à l'émission d'une série de timbres par la poste de Nauru (Micronésie). Voir ce blog aux dates des 20 et 21 août 1012.


Ce paquebot mixte de 9423t et 125 passengers, a été construit en 1961 par De Merwede (Hardinxveld Pays-Bas) sous le nom de Prinsies Margriet pour la Oranje Lijn (Maatschappij Zeetransport) N.V. de Rotterdam. Il desservait l'Atlantique Nord vers le Canada et les Grands Lacs. L'Oranje Lijn appartenait à deux compagnies hoillandaises, N.A.S.M. et K.P.M. qui la vendirent en 1964 à la Nederlandsch-Amerikaansche Stoomvaart Maatschappij N.V., Rotterdam avant qu'il ne soit racheté par le gouvernement de Nauru en 1970 et renommé Enna G. En 1981, il passe entre les mains de la Nauru Corp (Victoria) et devient un familier des listes noires. Il est démoli en 1991.

Enna G IMO 2585370 (© Robert Winduss Shipspotting) 
Enna G IMO 2585370 (© Chris Howell Shipspotting)


Le cargo mixte Enna G. sur le timbre des 250 ans de la Lloyd's List

En 1984, la commémoration de la 250e année d'édition de la Lloyd's List a donné lieu à l'émission d'une série de timbres par la poste de Nauru (Micronésie). Voir ce blog aux dates des 20 et 21 août 1012.


Ce paquebot mixte de 9423t et 125 passengers, a été construit en 1961 par De Merwede (Hardinxveld Pays-Bas) sous le nom de Prinsies Margriet pour la Oranje Lijn (Maatschappij Zeetransport) N.V. de Rotterdam. Il desservait l'Atlantique Nord vers le Canada et les Grands Lacs. L'Oranje Lijn appartenait à deux compagnies hoillandaises, N.A.S.M. et K.P.M. qui la vendirent en 1964 à la Nederlandsch-Amerikaansche Stoomvaart Maatschappij N.V., Rotterdam avant qu'il ne soit racheté par le gouvernement de Nauru en 1970 et renommé Enna G. En 1981, il passe entre les mains de la Nauru Corp (Victoria) et devient un familier des listes noires. Il est démoli en 1991.

Enna G IMO 2585370 (© Robert Winduss Shipspotting) 
Enna G IMO 2585370 (© Chris Howell Shipspotting)


mardi 21 août 2012

La vraquier Baron Minto sur le timbre des 250 ans de la Lloyd's List

En 1984, la commémoration de la 250e année d'édition de la Lloyd's List a donné lieu à l'émission d'une série de timbres par la poste de Nauru (Micronésie). Voir ce blog à la date du 20 août 1012.
Le MV Baron Minto chargeant du phosphate. (Coll. agence Adhémar)
Le Ain Temouchent fut l'un des derniers navires à rejoindre la flotte de la Compagnie nationale algérienne de navigation (Cnam) en 1988. Construit par les chantiers 493 de Tsuneishi Zosen K.K à Nimakuna pour une compagnie anglaise, il fut lancé le 22 février 1982 et livré à ses propriétaires H. Hogarth and Co./ Baron Line en avril 1982 sous le nom de Baron Minto.
IMO no 8110447, Indicatif d'appel 7TQU.
Dimensions: 170m X 25,4m X 15,5m GRT: 18824 DWT: 32131 Gross tonnage 19084t. Moteur Mitsui B7W 7155 GFCA diesel, Puissance 10 500 Cv, vitesse 14,5 nds
Sur le pont on trouve 5 cales et 4 bigues de 25t
Ce navire fut vite immortalisé par un timbre de la république de Nauru lors de son escale dans cette île en 1984 pour un chargement de phosphate.
Sous la pavillon de la Cnan, le Ain Temouchent faisait souvent la ligne nord américaine, Halifax, Montréal, Houston ou encore la Nouvelle Orléans. La crise économique et sociale qui toucha l'Algérie au début des années 90, envoya vite ce céréalier dans l'oubli.
Le 3 décembre 2002, dans la liste noire, la commission européenne rendit public une liste noire de 66 navires à risque de 13 pavillons différents. L'Algérie en faisait partie avec le Tamgout de Nolis, le Nedroma et l'Ain Temouchent.
Ce navire a été saisi à trois reprises et est sans doute encore retenu dans un port d'Amérique à moins que ce ne soit lui qui a été signalé du côté de Karachi puis à Shangaï pour le compte de l'International Bulk Carrier.



Vraquier Baron Minto.

La vraquier Baron Minto sur le timbre des 250 ans de la Lloyd's List

En 1984, la commémoration de la 250e année d'édition de la Lloyd's List a donné lieu à l'émission d'une série de timbres par la poste de Nauru (Micronésie). Voir ce blog à la date du 20 août 1012.
Le MV Baron Minto chargeant du phosphate. (Coll. agence Adhémar)
Le Ain Temouchent fut l'un des derniers navires à rejoindre la flotte de la Compagnie nationale algérienne de navigation (Cnam) en 1988. Construit par les chantiers 493 de Tsuneishi Zosen K.K à Nimakuna pour une compagnie anglaise, il fut lancé le 22 février 1982 et livré à ses propriétaires H. Hogarth and Co./ Baron Line en avril 1982 sous le nom de Baron Minto.
IMO no 8110447, Indicatif d'appel 7TQU.
Dimensions: 170m X 25,4m X 15,5m GRT: 18824 DWT: 32131 Gross tonnage 19084t. Moteur Mitsui B7W 7155 GFCA diesel, Puissance 10 500 Cv, vitesse 14,5 nds
Sur le pont on trouve 5 cales et 4 bigues de 25t
Ce navire fut vite immortalisé par un timbre de la république de Nauru lors de son escale dans cette île en 1984 pour un chargement de phosphate.
Sous la pavillon de la Cnan, le Ain Temouchent faisait souvent la ligne nord américaine, Halifax, Montréal, Houston ou encore la Nouvelle Orléans. La crise économique et sociale qui toucha l'Algérie au début des années 90, envoya vite ce céréalier dans l'oubli.
Le 3 décembre 2002, dans la liste noire, la commission européenne rendit public une liste noire de 66 navires à risque de 13 pavillons différents. L'Algérie en faisait partie avec le Tamgout de Nolis, le Nedroma et l'Ain Temouchent.
Ce navire a été saisi à trois reprises et est sans doute encore retenu dans un port d'Amérique à moins que ce ne soit lui qui a été signalé du côté de Karachi puis à Shangaï pour le compte de l'International Bulk Carrier.



Vraquier Baron Minto.

lundi 20 août 2012

Commémoration de la 250e année de la Loyd's List

En 1984, la commémoration de la 250e année d'édition de la Lloyd's List a donné lieu à l'émission d'une série de timbres par la poste de Nauru (Micronésie).
A l'origine de la Lloyd's List, on trouve… un cabaretier londonien. 
Edouard Lloyd tenait un établissement dans lequel se réunissaient les inscrits maritimes puis les assureurs, les armateurs et les courtiers. Pour retenir la clientèle, il eut l’idée d’afficher les mouvements de tous les bateaux. L’intérêt suscité fut tel qu’il édita, en 1696, les Lloyd's News puis, à l’usage des assureurs, la Lloyd's List, en 1734.
Les assureurs, armateurs, courtiers et inscrits maritimes londoniens prennent l'habitude de tenir leurs assises dans le cabaret d'Edouard qui devient leur club attitré au point qu’en 1727, les assureurs s’y constituent en société, prenant pour raison sociale le nom de Lloyd.
Le quotidien continue de paraître est il décerne des prix très convoités dans le monde maritime. 
"En 2011, le groupe français CMA-CGM a été désigné « Company of the Year » par le célèbre quotidien maritime anglais Lloyd's List." Voir Mer et Marine.


Sur ce timbre figure le SS Ocean Queen. (coll agence Adhémar)
Construit selon les spécifications de la 
Pacific Phosphate Company sous le numéro 760 auxchantiers W. Gray and Co. de West Hartlepool (grande-Bretagne) pour Jacob Christensen de Bergen (Norvège). Lancé le 8 décembre 1908.  Tonnage 3188,  338.0 x 43.6ft.  Vapeur à triple expansion, vitesse 11 nœuds. Terminé en février 1909.
SS Ocean Queen lors d'une escale à l'île Jarvis en 1909 pour l'installation d'une balise-phare historique rappelant la longue exploitation du guano par les Américains sur cet atoll de Micronésie. John T. Arundel, de la Pacific Phosphate Company à laquelle appartenait le bateau, participait à ce voyage inaugural du SS Ocean Queen avec sa fille Sydney qui prit ces photographies. ©National Archives of Australia
Sans doute peu de temps après ces photos, on pouvait lire dans le Clarence and Richmond Examiner (Nouvelle Galles du Sud) du samedi 9 octobre 1909: Sidney, vendredi. Ocean Queen, un moderne cargo mixte construit spécialement pour le commerce du phosphate dans le Pacifique s'est échoué. Le navire, plutôt récent, était arrivé ici à son voyage inaugural en mai en provenance des chantiers. Il revenait à Sydney par Ocean Island et Nauru, quand il heurta les rochers de Makatea dans l'archipel des Tuamoutou. Il n'y a pas eu de victime. Ocean Queen coûte 45000 livres.
En fait, le vapeur eut une panne de machine et le courant le poussa sur les récifs.

Commémoration de la 250e année de la Loyd's List

En 1984, la commémoration de la 250e année d'édition de la Lloyd's List a donné lieu à l'émission d'une série de timbres par la poste de Nauru (Micronésie).
A l'origine de la Lloyd's List, on trouve… un cabaretier londonien. 
Edouard Lloyd tenait un établissement dans lequel se réunissaient les inscrits maritimes puis les assureurs, les armateurs et les courtiers. Pour retenir la clientèle, il eut l’idée d’afficher les mouvements de tous les bateaux. L’intérêt suscité fut tel qu’il édita, en 1696, les Lloyd's News puis, à l’usage des assureurs, la Lloyd's List, en 1734.
Les assureurs, armateurs, courtiers et inscrits maritimes londoniens prennent l'habitude de tenir leurs assises dans le cabaret d'Edouard qui devient leur club attitré au point qu’en 1727, les assureurs s’y constituent en société, prenant pour raison sociale le nom de Lloyd.
Le quotidien continue de paraître est il décerne des prix très convoités dans le monde maritime. 
"En 2011, le groupe français CMA-CGM a été désigné « Company of the Year » par le célèbre quotidien maritime anglais Lloyd's List." Voir Mer et Marine.


Sur ce timbre figure le SS Ocean Queen. (coll agence Adhémar)
Construit selon les spécifications de la 
Pacific Phosphate Company sous le numéro 760 auxchantiers W. Gray and Co. de West Hartlepool (grande-Bretagne) pour Jacob Christensen de Bergen (Norvège). Lancé le 8 décembre 1908.  Tonnage 3188,  338.0 x 43.6ft.  Vapeur à triple expansion, vitesse 11 nœuds. Terminé en février 1909.
SS Ocean Queen lors d'une escale à l'île Jarvis en 1909 pour l'installation d'une balise-phare historique rappelant la longue exploitation du guano par les Américains sur cet atoll de Micronésie. John T. Arundel, de la Pacific Phosphate Company à laquelle appartenait le bateau, participait à ce voyage inaugural du SS Ocean Queen avec sa fille Sydney qui prit ces photographies. ©National Archives of Australia
Sans doute peu de temps après ces photos, on pouvait lire dans le Clarence and Richmond Examiner (Nouvelle Galles du Sud) du samedi 9 octobre 1909: Sidney, vendredi. Ocean Queen, un moderne cargo mixte construit spécialement pour le commerce du phosphate dans le Pacifique s'est échoué. Le navire, plutôt récent, était arrivé ici à son voyage inaugural en mai en provenance des chantiers. Il revenait à Sydney par Ocean Island et Nauru, quand il heurta les rochers de Makatea dans l'archipel des Tuamoutou. Il n'y a pas eu de victime. Ocean Queen coûte 45000 livres.
En fait, le vapeur eut une panne de machine et le courant le poussa sur les récifs.

Brise-glaces russes : l'ancien et le nouveau



La Russie a la mémoire de son histoire. L'agence de presse Rianovosti le prouve en rappelant la date du 17 août 1977, jour où Arktika atteignait pour la première fois le pôle Nord :
RIA NovostiL'Arktika, le brise-glace nucléaire qui a conquis le Pôle NordL'Arktika, le brise-glace nucléaire qui a conquis le Pôle Nord
19:30 17/08/2012 Il y a 35 ans, le 17 août 1977 à une heure du matin (UTC), un navire de surface atteignait pour la première fois le Pôle Nord. Il s'agissait du brise-glace nucléaire soviétique Arktika.>>

Un clic sur la photo dans le cadre ci-dessus vous permet de voir un diaporama de l'Arktika.

C'est un bâtiment de cette classe qui sera remplacé par le premier brise-glace LK-60 (projet 22220) que nous avons déjà évoqué. Sans grande surprise, c'est le chantier russe Baltiysky Zavod JSC qui a obtenu le contrat de sa construction mais il semblerait que le prix de la construction soit plus élevé que prévu (US$ 1,6 milliard selon certain contre US$ 1,1 prévu initialement). Les dates que nous avions évoquées dans notre précédent article sont confirmées. À savoir : début de la construction en novembre 2013, lancement en novembre 2015 puis livraison avant le 30 décembre 2017. Ce navire sera alors le plus gros et le plus puissant brise-glace en service au monde. En voici une vue d'artiste :
et une vidéo :



Dans le même esprit d'utilisation commerciale (et autre...) de la route du Nord, l'état russe a fait récemment connaitre sa décision d'implanter en plusieurs points de celle-ci des stations destinées à l'accueil de bâtiments militaires et de la flotte des garde-côtes. Un nouveau port est déjà en construction sur le fleuve Ob. Destiné au transport d'hydrocarbures, il est appelé à devenir le plus important port arctique russe. La banquise recule, pas les ambitions russes...


dimanche 19 août 2012

Identification des navires-hôpitaux

Philippe Eberlin, ancien officier de la marine marchande, délégué du CICR au cours de plusieurs conflits (dont la guerre des Falklands 1982) et auteur de plusieurs livres dont "Crimes de guerre en mer 1939-1945" a beaucoup travaillé sur le sujet de l'identification des navires-hôpitaux dans le but d'éviter des méprises aux conséquences souvent tragiques. Nous vous indiquons ici un lien vers l'un de ses articles :
L’identification acoustique sous-marine des navires-hôpitaux

jeudi 16 août 2012

16 août 1653: Les naufragés du Sperweer, premiers Européens en Corée.

Un bateau de la Vereenigde Oost-Indische Compagnie (VOC), compagnie hollandaise des Indes orientales.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, la Corée considère le monde extérieur comme une menace, un espace hostile d'où ne cessent de déferler des hordes d'envahisseurs. Cela lui vaut la réputation de «royaume ermite»...
Mais le 16 août 1653, un typhon entraîne le naufrage près des côtes coréennes d'un navire de la Compagnie des Indes orientales (VOC), le Sperweer. Celui-ci se rendait à Deshima, le comptoir hollandais de Nagasaki, au Japon, les cales remplies de sucre, de camphre de Bornéo et de peaux de daims. Sur les 64 hommes d'équipage, 36 survivent au naufrage. Ces miraculés ne sont toutefois pas près de revoir leur pays natal.
Lire la suite sur le site Hérodote.

16 août 1653: Les naufragés du Sperweer, premiers Européens en Corée.

Un bateau de la Vereenigde Oost-Indische Compagnie (VOC), compagnie hollandaise des Indes orientales.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, la Corée considère le monde extérieur comme une menace, un espace hostile d'où ne cessent de déferler des hordes d'envahisseurs. Cela lui vaut la réputation de «royaume ermite»...
Mais le 16 août 1653, un typhon entraîne le naufrage près des côtes coréennes d'un navire de la Compagnie des Indes orientales (VOC), le Sperweer. Celui-ci se rendait à Deshima, le comptoir hollandais de Nagasaki, au Japon, les cales remplies de sucre, de camphre de Bornéo et de peaux de daims. Sur les 64 hommes d'équipage, 36 survivent au naufrage. Ces miraculés ne sont toutefois pas près de revoir leur pays natal.
Lire la suite sur le site Hérodote.

mercredi 15 août 2012

Iroise, un remorqueur célèbre aux vies multiples

 Le remorqueur Iroise à Brest 
Le remorqueur Iroise s'appelait à l'origine Tchernomore.
Le Tchernomore est construit en 1911 à Odessa pour la Flotte de la mer Noire de la Marine Impériale russe. Il est mis en service le 7 juin 1912. Il participe en juin 1915 au sauvetage du croiseur protégé turc Medjidieh,(voir ce nom sur le blog) coulé par une mine lors d'un raid sur Odessa le 3 avril 1915. Le Tchernomore est saisi par les Soviétiques le 16 décembre 1917. Le 1er mai 1918, il est saisi par les Allemands, en novembre, c'est au tour des Russes blancs de s'en saisir, puis il est capturé en décembre par les Alliés. Il est utilisé en 1919 dans les opérations de renflouement du cuirassé français Mirabeau, échoué le 7 février 1919. Le 6 avril 1919, il le  remorque au bassin avec le remorqueur Coq de la Marine nationale. Le remorqueur repasse aux mains des Russes blancs le même mois. Il fait partie de la flotte du Général Wrangel; il évacue Sébastopol le 14 novembre 1920, avec des réfugiés à bord. Il s'échoue au cours du trajet à la pointe Attanasio, le 17 décembre, en convoi avec l'aviso français Tahure en serre-file. Il est interné à son arrivée à Bizerte le 26 décembre 1920. Acheté en 1924 par l'Union française maritime, il est remorqué en avril à Belle-Ile par le mouilleur de mines Pollux, lui aussi un ex de la flotte Wrangel. Remis en état à Saint-Nazaire, il entre en service le 1er octobre 1924 sous le nom d'Iroise; il est commandé successivement par les capitaines Leroy puis Dousset et enfin Malbert le 6 décembre 1924. Il déplaçait 1100 tonnes, longueur de 57 m pour 9,35 m de large. Sa machine alternative à triple expansion de 1550cv lui donnait une vitesse de 12,6 nœuds. Désarmé en 1933, après 81 sorties et 38 navires sauvés, il s'est rendu célèbre par ses sauvetages; (son histoire adaptée au cinéma inspirera le film Remorques); il est racheté en 1935 par la Société algérienne de sauvetage qui l'arme pendant un an à Brest, avant de l'envoyer à Alger en Juin 1936, où il retrouve le Coq, devenu le Saint Charles, remorqueur et yacht personnel de Charles Schiaffino. Pas pour longtemps puisque l'Iroise est revendu la même année aux Grecs et devient l'Irini Vernicos. En 1939, il passe sous pavillon panaméen et prend le nom d'Atrato, de la Cia Panamena de Remolcadores. Il sert au transport d'émigrants juifs vers la Palestine jusqu'à sa saisie par les Britanniques. Il est coulé en avril 1941 en Crète, laissé à l'abandon, il ne sera démoli qu'en 1951. C'était un navire polyvalent, très bien équipé pour l'assistance, doté de surcroit de deux daviers à l'avant qui lui donne un aspect caractéristique; daviers qui étaient destinés à servir pour les deux câbles télégraphiques existants en Mer noire.

Alain

Iroise, un remorqueur célèbre aux vies multiples

 Le remorqueur Iroise à Brest 
Le remorqueur Iroise s'appelait à l'origine Tchernomore.
Le Tchernomore est construit en 1911 à Odessa pour la Flotte de la Mer Noire de la Marine Impériale russe; il est mis en service le 7 juin 1912. Il participe en juin 1915 au sauvetage du croiseur protégé turc Medjidieh,(voir ce nom sur le blog) coulé par une mine lors d'un raid sur Odessa le 3 avril 1915. Le Tchernomore est saisi par les Soviets le 16 décembre 1917. Le 1er mai 1918, il est saisi par les Allemands, en novembre, c'est au tour des Russes Blancs de s'en saisir, puis il est capturé en décembre par les Alliés. Il est utilisé en 1919 dans les opérations de renflouement du cuirassé français Mirabeau, échoué le 7 février 1919. Le 6 avril 1919, il le  remorque au bassin avec le remorqueur Coq de la Marine nationale. Le remorqueur repasse aux mains des Russes blancs le même mois. Il fait partie de la flotte du Général Wrangel; il évacue Sébastopol le 14 novembre 1920, avec des réfugiés à bord. Il s'échoue au cours du trajet à la pointe Attanasio, le 17 décembre, en convoi avec l'aviso français Tahure en serre-file. Il est interné à son arrivée à Bizerte le 26 décembre 1920. Acheté en 1924 par l'Union Française Maritime, il est remorqué en avril à Belle-Ile par le mouilleur de mines Pollux, lui aussi un ex de la flotte Wrangel. Remis en état à Saint-Nazaire, il entre en service le 1er octobre 1924 sous le nom d'Iroise; il est commandé successivement par les capitaines Leroy puis Dousset et enfin Malbert le 6 décembre 1924. Il déplaçait 1100 tonnes;d'une longueur de 57 m pour 9,35 m de large; sa machine alternative à triple expansion de 1550cv lui donnait une vitesse de 12,6 nœuds. Désarmé en 1933, après 81 sorties et 38 navires sauvés, il s'est rendu célèbre par ses sauvetages; ( son histoire adaptée au cinéma inspirera le film: Remorques); il est racheté en 1935 par la société Algérienne de Sauvetage qui l'arme pendant un an à Brest, avant de l'envoyer à Alger en Juin 1936, où il retrouve le Coq, devenu le Saint Charles, remorqueur et yacht personnel de Charles Schiaffino. Pas pour longtemps puisque l'Iroise est revendu la même année aux Grecs et devient l'Irini Vernicos. En 1939, il passe sous pavillon panaméen et prend le nom d'Atrato, de la Cia Panamena de Remolcadores. Il sert au transport d'émigrants juifs vers la Palestine jusqu'à sa saisie par les Britanniques. Il est coulé en avril 1941 en Crète, laissé à l'abandon il ne sera démoli qu'en 1951. C'était un navire polyvalent, très bien équipé pour l'assistance, doté de surcroit de deux daviers à l'avant qui lui donne un aspect caractéristique; daviers qui étaient destinés à servir pour les deux câbles télégraphiques existants en Mer noire.

Alain

mardi 14 août 2012

lundi 13 août 2012

La péniche-hôpital La Danoise sur les bords de Seine à Paris


La péniche-hôpital La Danoise sur les bords de Seine, près du pont Alexandre III à Paris 

Dès le mois d’août 1914, un comité fondé par le professeur Audoin de l’université de Poitiers 
défend le principe d’un transport des grands blessés par des péniches équipées en hôpitaux. 
Le premier convoi de quatre péniches (dont Kléber et Ile-de-France) d’une capacité de 125 lits 
sous l’égide de l’Union des femmes de France, date de novembre 1914 : «péniches - ambulances / Convoi n°1». De Paris, le 5 décembre 1914, il gagne Bar-le-Duc (14/12/1914), il transporte alors 91 grands blessés à Dijon. 
Ce transport fut par la suite largement utilisé : 
- en 1916, il permet le transport sur Amiens de 10 000 blessés issus des HOE (hôpital d'orientation et  d'évacuation) de Braysur- Somme et Cerisy-Gailly, par les péniches Ville de Saint-Dié et Ville de Baccarat
- en 1918 fonctionne un service entre Meaux et Paris, Royallieu et Creil, 
- ainsi sont connus quelques lignes régulières : sur l’Aisne : Soissons à Compiègne, sur l’Oise : Compiègne à Creil et de Vaux à Pontoise, sur la Marne et la Seine : Meaux à Choisy-le-Roi, sur la Marne : Châlons-sur-Marne à Vitry-le-François, sur le Rhône : Lyon.
La péniche-ambulance La Danoise a été subventionnée par la communauté et le gouvernement danois. Quatre infirmières danoises y travaillaient.

Navire-hôpital à Arromanches en juin 1944

Sur les plages du débarquement en juin 1944, un navire-hôpital accoste à un quai du port artificiel d'Arromanches.