mardi 31 août 2010

Le navire océanographique Président Théodore-Tissier (1938-1947)

Premier navire océanographique français, Président Théodore-Tissier (de l'Institut scientifique et technique des pêches maritimes) et sa tourelle de plongée individuelle allant jusqu'à 800 mètres de profondeur. (Collection agence Adhémar)
Lancé en 1933 comme bâtiment océanographique pour la Marine marchande (chantiers Worms) le Président Théodore-Tissier est transféré à la Marine Nationale en 1938. De 1940 à 1947, il sera utilisé comme annexe de l'école navale. Durant cette période, il participa notamment à la tentative d'évacuation des forces alliées encerclées du 11 au 13 juin 1940 à Saint Valéry en Caux. Le 3 juillet, il est saisi par la Royal Navy et est réarmé en FNFL (Forces navales de la France libre).
Le 21 juin 1947, il est cédé au Service des pêches maritimes.
Dimensions : 50 x 8,75 x 4,80 m Tonnage : 965 tW Moteur Diesel Une hélice Puissance : 800 CV Vitesse : 11 noeuds
(source Amhydro)

Le navire océanographique Président Théodore-Tissier (1938-1947)

Premier navire océanographique français, Président Théodore-Tissier (de l'Institut scientifique et technique des pêches maritimes) et sa tourelle de plongée individuelle allant jusqu'à 800 mètres de profondeur. (Collection agence Adhémar)
Lancé en 1933 comme bâtiment océanographique pour la Marine marchande (chantiers Worms) le Président Théodore-Tissier est transféré à la Marine Nationale en 1938. De 1940 à 1947, il sera utilisé comme annexe de l'école navale. Durant cette période, il participa notamment à la tentative d'évacuation des forces alliées encerclées du 11 au 13 juin 1940 à Saint Valéry en Caux. Le 3 juillet, il est saisi par la Royal Navy et est réarmé en FNFL (Forces navales de la France libre).
Le 21 juin 1947, il est cédé au Service des pêches maritimes.
Dimensions : 50 x 8,75 x 4,80 m Tonnage : 965 tW Moteur Diesel Une hélice Puissance : 800 CV Vitesse : 11 noeuds
(source Amhydro)

Anniversaire du départ du Français de J.-B. Charcot en août 1903

Charcot à bord du Français en août 1903 (collection agence Adhémar)
Il y a cent sept ans… Le Français quittait Le Havre
Nous avions déjà évoqué la difficile gestation du Français de Jean-Baptiste Charcot dans notre blog. Voici maintenant deux cartes postales portant un timbre commémoratif émis pour le centenaire du départ en expédition du voilier Le Français le 31 août 1903. (Elles portent également un tampon commémorant la 53e expédition antarctique française en Terre Adélie, en 2003 donc)

Le Français quitte Le Havre le 31 août 1903 (collection agence Adhémar) 
Charcot, première mission en Antarctique (1903-1905)
En 1903, Charcot lance la construction à Saint-Malo d'un trois-mâts goélette de 32 m, 245 tonneaux à vide, baptisé Le Français. Il part du Havre le 31 août pour la première expédition française en Antarctique qui hiverne en 1904 sous le vent de l'île Wandel. En 1905, il cartographie la péninsule antarctique, au sud du Chili (1000 km de côtes nouvelles reconnues et relevées, trois cartes marines détaillées, 75 caisses d'observations, de notes, de mesures et de collections destinées au muséum d'Histoire naturelle de Paris).  Il dresse, entre autres, la carte des côtes de la Terre de Graham et effectue une reconnaissance plus au sud. Il doit malheureusement abandonner son navire, hors d'état de naviguer après un talonnage sur un récif à fleur d'eau. Il le revend à Buenos Aires et rentre en France à bord d'un paquebot. Là, il apprend que sa femme a demandé et obtenu le divorce... pour abandon du domicile conjugal!



Anniversaire du départ du Français de J.-B. Charcot en août 1903

Charcot à bord du Français en août 1903 (collection agence Adhémar)
Il y a cent sept ans… Le Français quittait Le Havre
Nous avions déjà évoqué la difficile gestation du Français de Jean-Baptiste Charcot dans notre blog. Voici maintenant deux cartes postales portant un timbre commémoratif émis pour le centenaire du départ en expédition du voilier Le Français le 31 août 1903. (Elles portent également un tampon commémorant la 53e expédition antarctique française en Terre Adélie, en 2003 donc)

Le Français quitte Le Havre le 31 août 1903 (collection agence Adhémar) 
Charcot, première mission en Antarctique (1903-1905)
En 1903, Charcot lance la construction à Saint-Malo d'un trois-mâts goélette de 32 m, 245 tonneaux à vide, baptisé Le Français. Il part du Havre le 31 août pour la première expédition française en Antarctique qui hiverne en 1904 sous le vent de l'île Wandel. En 1905, il cartographie la péninsule antarctique, au sud du Chili (1000 km de côtes nouvelles reconnues et relevées, trois cartes marines détaillées, 75 caisses d'observations, de notes, de mesures et de collections destinées au muséum d'Histoire naturelle de Paris).  Il dresse, entre autres, la carte des côtes de la Terre de Graham et effectue une reconnaissance plus au sud. Il doit malheureusement abandonner son navire, hors d'état de naviguer après un talonnage sur un récif à fleur d'eau. Il le revend à Buenos Aires et rentre en France à bord d'un paquebot. Là, il apprend que sa femme a demandé et obtenu le divorce... pour abandon du domicile conjugal!



lundi 30 août 2010

La Marseillaise à Naples

La Marseillaise et l'escadre italienne saluant à son embarquement à Naples, Emile Loubet, président de la République française, retour des fêtes italiennes en avril 1904.

Commentaire d'Alain : Le croiseur cuirassé La Marseillaise appartenait à une série de cinq navires dont Amiral-Aube déjà décrit ici. Je vous invite à revoir mes commentaires sur Amiral Aube valables pour La Marseillaise.Voir notre blog à Amiral-Aube.

La Marseillaise à Naples

La Marseillaise et l'escadre italienne saluant à son embarquement à Naples, Emile Loubet, président de la République française, retour des fêtes italiennes en avril 1904.

Commentaire d'Alain : Le croiseur cuirassé La Marseillaise appartenait à une série de cinq navires dont Amiral-Aube déjà décrit ici. Je vous invite à revoir mes commentaires sur Amiral Aube valables pour La Marseillaise.Voir notre blog à Amiral-Aube.

Scènes de bord dans la Royale, exercices de canon

Scènes de bord dans la Royale, exercices de canon à bord d'un navire-école.

Scènes de bord dans la Royale, exercices de canon

Scènes de bord dans la Royale, exercices de canon à bord d'un navire-école.

Hôpital maritime de Pen-Bron-Croisic

Hôpital maritime de Pen-Bron - Le Croisic

Le centre de Pen-Bron était destiné aux enfants. Pour plus d'infos cliquez ici.

Hôpital maritime de Pen-Bron -Croisic

Hôpital maritime de Pen-Bron - Le Croisic

Le centre de Pen-Bron était destiné aux enfants. Pour plus d'infos cliquez ici.

dimanche 29 août 2010

Le port de Delft en 1660

Vue de Delft (1660) de Veermer

Dans un livre récent (Le chapeau de Veermer, éd Payot), l'historien anglais Timothy Brook suit les indices de la mondialisation qui s'ébauche à travers les toiles de Veermer – qui n'avait pourtant jamais quitter de loin sa "ville des plus douces, avec des ponts et un cours d'eau dans toutes les rues", comme la décrivait Samuel Pepys à l'époque du tableau. Même si l'étude paraît un peu capilotractée, elle nous permet de présenter à nos lecteurs cette vue du port de Delft et son commentaire: "à gauche, plusieurs personnes s'apprêtent à prendre place dans une embarcation ; à droite, deux harenguiers sont en réparation. Il y a aussi à gauche de la ville, les toits de la chambre de Delft de la Compagnie hollandaise des Indes orientales (VOC), fondée en 1602… Déplacements en péniche sur les canaux, pêche au hareng en mer du Nord avec de longs trois-mâts, commerce en Chine: ce tableau suggère les contacts, les rencontres, les interactions. Un ailleurs étendu aux limites du monde connu. […] au temps de Veermer, l'idée d'un humanité commune se fait jour, et avec elle la possibilité d'une histoire partagée…"
Appréciez le tableau, libre à vous d'apprécier le commentaire de Joël Cornette paru dans L'Histoire de juin 2010.

Le port de Delft en 1660

Vue de Delft (1660) de Veermer

Dans un livre récent (Le chapeau de Veermer, éd Payot), l'historien anglais Timothy Brook suit les indices de la mondialisation qui s'ébauche à travers les toiles de Veermer – qui n'avait pourtant jamais quitter de loin sa "ville des plus douces, avec des ponts et un cours d'eau dans toutes les rues", comme la décrivait Samuel Pepys à l'époque du tableau. Même si l'étude paraît un peu capilotractée, elle nous permet de présenter à nos lecteurs cette vue du port de Delft et son commentaire: "à gauche, plusieurs personnes s'apprêtent à prendre place dans une embarcation ; à droite, deux harenguiers sont en réparation. Il y a aussi à gauche de la ville, les toits de la chambre de Delft de la Compagnie hollandaise des Indes orientales (VOC), fondée en 1602… Déplacements en péniche sur les canaux, pêche au hareng en mer du Nord avec de longs trois-mâts, commerce en Chine: ce tableau suggère les contacts, les rencontres, les interactions. Un ailleurs étendu aux limites du monde connu. […] au temps de Veermer, l'idée d'un humanité commune se fait jour, et avec elle la possibilité d'une histoire partagée…"
Appréciez le tableau, libre à vous d'apprécier le commentaire de Joël Cornette paru dans L'Histoire de juin 2010.

vendredi 27 août 2010

Vercors et Vire, deux "Liberty" français de l'après-guerre

Le Liberty français Vercors des Messageries maritimes et, ci-dessous, le nouveau Liberty français Vire de la Compagnie générale transatlantique après la Seconde Guerre mondiale.

Les Liberty ships français
Durant la Seconde Guerre mondiale, de l'entrée en guerre des Etats-Unis (1941) à la fin du conflit, les chantiers américains construisent 2710 cargos type EC2 surnommés Liberty ship.
Quand vient la paix, les moyens de transport maritime français sont en grande partie détruits ou indisponibles. Les Américains, encombrés de tous ces navires devenus inutiles et qui dorment dans les ports de la côte Est, décident d'en vendre un certain nombre aux pays européens au titre de la loi Prêt-bail signée le 11 mars 1941. Les accords Blum-Byrnes de 1946 octroient à l'Etat Français 75 cargos* type Liberty. A fin 1947, ils étaient répartis ainsi : 31 à la Compagnie générale transatlantique (Argentan, Auray, Avranches, Bayeux, Beauvais, Bernières, Brest, Cherbourg, Courseulles, Coutances, Dieppe, Domfront, Falaise, Isigny, Lisieux, Mortain, Plouharnel, Pont-Audemer, Pont-l'Eveque, Port-en-Bessin, Rouen, Saint-Lô, Saint-Malo, Saint-Marcouf, Saint-Valéry, Sainte-Mére-l'Eglise, Sein, Troarn, Trun, Valognes, Vire), 11 aux Chargeurs Réunis (Abbeville, Baccarat, Belfort, Boulogne sur Mer, Calais, Cernay, Gérarmerd, Montbéliard, Robert-Espagne, Saint-Dié, Turckheim), 6 aux Messageries maritimes (Briançon, Grenoble, Les-Glières, Nantes, Saint-Nazaire, Vercors), 5 à Delmas-Vieljeux (La Pallice, La Rochelle, Le Verdon, Rochefort, Royan), 3 à la Sté générale des transports maritimes à vapeur (Cavalaire, Hyéres, Le Lavandou) et à la Cie Cyprien Fabre (Bastia, Marseille, Saint-Tropez), 2 à la Compagnie nantaise des chargeurs de l’Ouest (Granville, Lorient), à Louis-Dreyfus et Cie (Gien, Orléans), à la SNCF, gérés par la SNA (Colmar, Strasbourg) et à la Société navale caennaise (Caen, Ouistreham), un à la Société navale de l’Ouest (Les Andelys), à la Nouvelle compagnie havraise péninsulaire (Le Havre), à la Compagnie Fraissinet (Sète), à la Compagnie d’Orbigny (Lyon), à l’Union industrielle et maritime (Oradour), à la Société nationale d’affrètement (Epinal) et à la Société maritime nationale (Toulon). Tous ces cargos de la liberté portent le nom de villes françaises martyres lors de la Seconde Guerre mondiale. (source maquettes-marmar.net)
*En fait, il y eut 76 Liberty ships français car en remplacement du Grandcamp, perdu par accident à Texas-City le 16 avril 1947 (voir l'excellent Le drame du Grandcamp de Jean-Yves Brouard). Il fut remplacé au sein de la flotte française par le Wilbur O. Atwater livré en avril 1948 à la Compagnie des messageries maritimes qui prit le nom d'Oyonnax.

The Liberty ships were cargo ships built in the United States during World War II. They were cheap and quick to build, and came to symbolize U.S. wartime industrial output. Based on vessels ordered by Britain to replace ships torpedoed by German U-boats, they were purchased for the U.S. fleet and for lend-lease provision to Britain. Sixteen American shipyards built 2,751 Liberties between 1941 and 1945, easily the largest number of ships produced to a single design. The US Maritime Commission Contract strictly limited 75 Liberty Ships to France in accordance to the law of 1946 on the US ship sales.

Le liberty-ship John W. Brown

Vercors et Vire, deux "Liberty" français de l'après-guerre

Le Liberty français Vercors des Messageries maritimes et, ci-dessous, le nouveau Liberty français Vire de la Compagnie générale transatlantique après la Seconde Guerre mondiale.

Les Liberty ships français
Durant la Seconde Guerre mondiale, de l'entrée en guerre des Etats-Unis (1941) à la fin du conflit, les chantiers américains construisent 2710 cargos type EC2 surnommés Liberty ship.
Quand vient la paix, les moyens de transport maritime français sont en grande partie détruits ou indisponibles. Les Américains, encombrés de tous ces navires devenus inutiles et qui dorment dans les ports de la côte Est, décident d'en vendre un certain nombre aux pays européens au titre de la loi Prêt-bail signée le 11 mars 1941. Les accords Blum-Byrnes de 1946 octroient à l'Etat Français 75 cargos* type Liberty. A fin 1947, ils étaient répartis ainsi : 31 à la Compagnie générale transatlantique (Argentan, Auray, Avranches, Bayeux, Beauvais, Bernières, Brest, Cherbourg, Courseulles, Coutances, Dieppe, Domfront, Falaise, Isigny, Lisieux, Mortain, Plouharnel, Pont-Audemer, Pont-l'Eveque, Port-en-Bessin, Rouen, Saint-Lô, Saint-Malo, Saint-Marcouf, Saint-Valéry, Sainte-Mére-l'Eglise, Sein, Troarn, Trun, Valognes, Vire), 11 aux Chargeurs Réunis (Abbeville, Baccarat, Belfort, Boulogne sur Mer, Calais, Cernay, Gérarmerd, Montbéliard, Robert-Espagne, Saint-Dié, Turckheim), 6 aux Messageries maritimes (Briançon, Grenoble, Les-Glières, Nantes, Saint-Nazaire, Vercors), 5 à Delmas-Vieljeux (La Pallice, La Rochelle, Le Verdon, Rochefort, Royan), 3 à la Sté générale des transports maritimes à vapeur (Cavalaire, Hyéres, Le Lavandou) et à la Cie Cyprien Fabre (Bastia, Marseille, Saint-Tropez), 2 à la Compagnie nantaise des chargeurs de l’Ouest (Granville, Lorient), à Louis-Dreyfus et Cie (Gien, Orléans), à la SNCF, gérés par la SNA (Colmar, Strasbourg) et à la Société navale caennaise (Caen, Ouistreham), un à la Société navale de l’Ouest (Les Andelys), à la Nouvelle compagnie havraise péninsulaire (Le Havre), à la Compagnie Fraissinet (Sète), à la Compagnie d’Orbigny (Lyon), à l’Union industrielle et maritime (Oradour), à la Société nationale d’affrètement (Epinal) et à la Société maritime nationale (Toulon). Tous ces cargos de la liberté portent le nom de villes françaises martyres lors de la Seconde Guerre mondiale. (source maquettes-marmar.net)
*En fait, il y eut 76 Liberty ships français car en remplacement du Grandcamp, perdu par accident à Texas-City le 16 avril 1947 (voir l'excellent Le drame du Grandcamp de Jean-Yves Brouard). Il fut remplacé au sein de la flotte française par le Wilbur O. Atwater livré en avril 1948 à la Compagnie des messageries maritimes qui prit le nom d'Oyonnax.

The Liberty ships were cargo ships built in the United States during World War II. They were cheap and quick to build, and came to symbolize U.S. wartime industrial output. Based on vessels ordered by Britain to replace ships torpedoed by German U-boats, they were purchased for the U.S. fleet and for lend-lease provision to Britain. Sixteen American shipyards built 2,751 Liberties between 1941 and 1945, easily the largest number of ships produced to a single design. The US Maritime Commission Contract strictly limited 75 Liberty Ships to France in accordance to the law of 1946 on the US ship sales.

Le liberty-ship John W. Brown

2 septembre 1945 : signature de la capitulation du Japon à bord du cuirassé USS Missouri

Le 2 septembre 1945, la capitulation du Japon est signée à bord du cuirassé USS Missouri, mouillé dans la baie de Tokyo. Elle marque la fin de la seconde guerre mondiale.

La classe Iowa :
Le BB63 Missouri est un cuirassé de la classe Iowa. Six unités étaient initialement prévues dans cette classe :
- Iowa et New Jersey inscrits au programme 1939/1940,
- Missouri et Wisconsin inscrits au programme 1940/1941,
- Illinois et Kentucky inscrits au programme du 9 septembre 1940 intitulé Two Ocean Naval Expension Bill (il s'agit du programme de guerre doublant pratiquement le tonnage de l'US Navy). Seuls les quatre premiers seront terminés. La construction de l'Illinois sera abandonnée à la suite de la capitulation japonaise alors qu'il n'était construit qu'a 22%. Le Kentucky verra sa construction suspendue le 17 février 1947, il sera lancé le 20 janvier 1950 pour libérer la cale et sera démoli le 31 octobre 1958 sans avoir été terminé.

- BB61 Iowa a été mis sur cale le 27 juin 1940 à l'arsenal de New York, lancé le 27 août 1942 et est entré en service le 22 février 1943.
- BB62 New Jersey a été mis sur cale le 16 septembre 1940 à l'arsenal de Philadelphie, lancé le 7 décembre 1942 et est entré en service le 23 mai 1943.
- BB63 Missouri a été mis sur cale le 6 janvier 1941 à l'arsenal de New York, lancé le 29 janvier 1944 (baptisé par la fille de H.S.Truman, futur président des États Unis) et est entré en service le 11 juin 1944.
-BB64 Wisconsin a été mis sur cale le 25 janvier 1941 à l'arsenal de Philadelphie, lancé le 7 décembre 1943 et est entré en service le 16 avril 1944.


Les bâtiments de la classe Iowa sont des cuirassés rapides. Ce sont même les plus rapides cuirassés au monde. Pour atteindre cela, il a fallu dessiner une coque de 70 mètres plus longue que celle des séries précédentes (les North Carolina et South Dakota) pour une largeur identique, puisque celle ci est conditionnée par la largeur des écluses du canal de Panama que ces cuirassés sont les plus grosses unités à pouvoir emprunter. il en résulte qu'ils déplacent 10 000 tonnes de plus, pour le même armement, mais avec une protection accrue et surtout une vitesse de 33 nœuds au lieu de 27 nœuds pour leurs prédécesseurs; et une puissance motrice de 212 000 CV au lieu de 130 000 CV.

29 janvier 1944 : lancement du Missouri

Caractéristiques des bâtiments de la classe Iowa :
Déplacement : 45 000 tonnes, 58 000 tonnes en pleine charge
longueur : 271,25 mètres HT, 262,50 PP,
largeur : 32,95 mètres,
tirant d'eau : 11 mètres
puissance : 212 000 cv,
vitesse : 33 noeuds,
rayon d'action : 15 000 miles à 17 nœuds,
12 chaudières Babcock & amp;Wilcox, turbines à engrenages GE, 4 hélices,
Protection : ceinture de 406 mm, pont blindé supérieur de 203 mm, pont blindé inférieur de 52mm,
Armement : 9 canons de 406 mm en trois tourelles triples, tirant des obus de 1 200 kg à 32 km
20 canons de 127 mm AA, tirant à 16 km
80 pièces de 40mm AA
50 Oerlikons de 20 AA
2 catapultes, 3 avions disposant d'un hangar intégré dans la partie arrière de la coque
Équipage : de 2 753 hommes à 2 978 hommes (navire amiral)


Histoire du BB63 USS Missouri :
Il entre en service le 11 juin 1944. Après ses essais et exercices, il quitte l'arsenal de Norfolk le 11 novembre 1944, passe le canal de Panama et arrive à San Francisco le 18 novembre 1944 puis à Pearl Harbour (Hawaï) le 24 décembre 1944. Il quitte Hawaï le 2 janvier 1945 et arrive à Ulithi (iles Carolines), le 13 janvier 1945, il devient alors navire amiral de l'amiral Marc A. Mitscher et de la task force 58, escortant le portes-avions Lexington qui lance une attaque aérienne sur le Japon, la première depuis le raid de Doolittle d'avril 1942.
Le 19 février 1945, il effectue avec sa puissante artillerie un tir de soutien du débarquement d'Iwo Jima. Le 5 mars il est à nouveau à Ulithi, ou il escorte désormais le porte avions Yorktown.
Le 14 mars, nouvelle attaque de la task force 58 dirigée sur la mer intérieure du Japon.
Le 18 mars le Missouri abat quatre avions japonais. Il effectue des raids contre des aérodromes et bases navales de la mer intérieure et escorte le porte avions Franklin victime de très graves avaries suite à des attaques de kamikazes, et qui se replie sur Ulithi.
Le 24 mars, la task force 58 au complet bombarde la côte sud d'Okinawa pour attirer l'ennemi et dégager la côte ouest, où doit avoir lieu le débarquement.
Le 1er avril, la task force 58 brise une attaque du cuirassé japonais Yamato, le plus grand cuirassé au monde.
Le 7 avril 1945 la task force 58 le coule ainsi qu'un croiseur et un destroyer japonais ; trois autres destroyers avariés se sabordent. Seuls quatre destroyers se replient sur leur base de Sasebo.
Le 11 avril, un kamikaze s'écrase à tribord sur le Missouri, sans causer de graves dégâts au cuirassé.
Le 17 avril, le Missouri déjoue une attaque de sous-marin, il s'agit du I 56 japonais. Celui-ci est coulé par les avions du porte avions d'escorte Bataan.
Le 5 mai, le Missouri quitte le secteur d'Okinawa pour Ulithi ; il devient navire-amiral de la troisième flotte commandée par l'amiral W.F.Halsey. Les 21 et 27 mai, la troisième flotte bombarde Okinawa.
Les 5 et 6 juin, la troisième flotte subit une tempête d'une rare violence, puisqu'elle emporte sur une bonne longueur l'étrave du croiseur lourd Pittsburgh. Le Missouri s'en sort sans gros dégâts.
Le 8 juin, la flotte attaque de nouveau l'ile japonaise de Kyushu avant de se replier sur Leyte, aux Philippines.
La troisième flotte s'apprête à attaquer le cœur du Japon. Des raids sont effectués sur Tokyo le 10 juillet puis sur Honshu et sur Hokkaido. Fin juillet, toutes les eaux territoriales japonaises sont sous le contrôle de la troisième flotte.
Le 9 aout, c'est la deuxième bombe atomique.
Le 15 aout, l'Empereur du Japon déclare accepter les termes de la déclaration de Potsdam, ce qui met fin aux combats.
Le 16 aout, à bord du Missouri, l'amiral Halsey est fait chevalier de l'empire britannique par l'amiral Bruce Fraser de la Royal Navy.
Le 21 aout, le Missouri entre en baie de Tokyo, pour préparer la cérémonie officielle prévue pour la capitulation de Japon.

USS Missouri en juillet 1944




Signature de la capitulation du Japon, dans la baie de Tokyo le 2 septembre 1945
La cérémonie officielle dura 23 minutes, et fut diffusée a travers le monde.
Les signataires étaient amenés à bord du Missouri par un destroyer américain depuis le port de Tokyo.
Plusieurs drapeaux américains dont certains historiques, décoraient les lieux de la signature à bord du Missouri.
Des mesures de sécurité exceptionnelles ont été prises pour garantir une cérémonie sans anicroche.

Arrivée des délégations à bord de USS Missouri

Les signataires sont :
- Mamoru Shigemitsu, ministre japonais des affaires étrangères, il ratifia le traité, sur l'ordre et au nom de l'Empereur du Japon, et du gouvernement japonais
- Yoshijiro Umezu, sur ordre et au nom du Quartier général impérial
- le général Douglas Mac-Arthur, commandant du sud ouest Pacifique, et commandant suprême des forces Alliées.
Ensuite, venaient les représentant des forces alliées dans l'ordre suivant :
- l'amiral de la flotte Chester Nimitz, pour les États-Unis,
- le général Hsu Yung Chang, pour la République de Chine,
- l'amiral Sir Bruce Fraser, pour le Royaume Uni,
- le lieutenant-général Kuzma Derevyanko, pour l'Union Soviétique,
- le général Sir Thomas Blamey, pour l'Australie,
- le colonel Lawrence Moore Cosgrave, pour le Canada,
- le général d'armée Philippe Leclerc de Hautecloque, pour la France,
- le luitenant admiraal C.E.L.Helfrich, pour les Pays Bas,
- l'Air Vice Marshal Leonard M.Isitt, pour la Nouvelle Zélande.




Signature du ministre des affaires étrangeres japonais sur ordre et au nom de l'Empereur du Japon


Signature du chef des armées japonaises


Signature du général Douglas MacArthur, commandant suprême des armées alliées

Signature de l'amiral Chester Nimitz pour les États-Unis

La délégation japonaise quitte le Missouri



2 septembre 1945 MISSOURI dans la baie de Tokyo


A la fin de la cérémonie, se déroula une démonstration de force aérienne, survolant le navire et passant dans la baie de Tokyo.

Le 6 septembre, le document officiel et un récépissé impérial, furent apportés à Washington et remis au président Harry Truman, lors d'une cérémonie à la Maison Blanche, puis furent exposés aux archives nationales.

L'après-guerre :
Le 5 septembre, l'amiral Halsey quitte le Missouri pour le South Dakota.
Le Missouri quitte la baie de Tokyo le 6 septembre, il receuille des passagers à rapatrier et arrive à Pearl Harbour le 20 septembre, qu'il quitte pour New York ou il arrive le 23 octobre, le 27 octobre le président H. Truman monte à bord.


En octobre 1945, Missouri rentre aux États Unis, passant le canal de Panama.

Le 21 mars 1946 il raméne les restes de l'ambassadeur de Turquie aux États Unis, Munir Ertegun, à Istambul ou il arrive le 5 avril, il quitte le 9 avril la Turquie pour la Grèce, il quitte le 26 avril Le Pirée pour Alger, puis Tanger avant de rentrer à Norfolk le 9 mai.
Le 30 aout 1947, le Missouri est à Rio de Janeiro, pour la Conférence inter-américaine de défense, le traité de Rio est signé par le président Truman qui rentre aux États-Unis à bord du Missouri.
En 1948, le Missouri accueille pour la première fois un hélicoptère à son bord.
Les cuirassés du type Iowa sont placés en réserve en 1949 sauf le MissouriI, le président Truman ayant demandé son maintien en activité.
Le 17 janvier 1950, près de Hampton Road, le Missouri est victime d'un échouage. Il est renfloué le 1er février 1950 avec l'aide de remorqueurs.

Le 14 septembre 1950, le MISSOURI est engagé dans la guerre de Corée, il bombarde Shamchok en préparation du débarquement d'Incheon, il est navire amiral de la 7ème flotte commandée par l'amiral Struble, le 23 décembre 1950, le MISSOURI appui de son tir l'évacuation du périmètre de défense de Hungham,

Tirs de 406mm pendant la guerre de Corée

Il reste en Corée jusqu'au 19 mars 1951, il rentre à Norfolk, et devient navire amiral de la flotte de l'Atlantique, il est en carénage à Norfolk jusqu'au 30 janvier 1952; le 11 septembre 1952, le MISSOURI navire amiral de la 7ém flotte retourne dans la zone des combats en Corée, pour soutenir de son artillerie les combats jusqu'au 2 janvier 1953. Après un passage à Sasebo, au Japon le MISSOURI retourne en Corée, le 6 avril il est relevé par le New Jersey et rentre à Norfolk, en 1954 il effectue des croisières pour les aspirants officiers en Europe, le 26 février 1955, le MISSOURI est déclassé à l'arsenal de Puget Sound et mis en réserve à Bremerton ou il restera jusqu'en 1984.

Missouri désarmé à Bremerton

L'administration Reagan décide dans les années 1980, de réactiver les quatre cuirassés du type Iowa, mis sous cocon depuis plusieurs décennies. Une tentative avait déjà été faite lors de la guerre du Viet-Nam de 1966 à 1969 avec le New Jersey qui avait été réactivé partiellement (un armement constitué de tourelles de 406 mm et de 127 mm et une partie de l'appareil moteur permettant une vitesse de 27 nœuds), pour soutenir les troupes américaines, ce qui s'était révélé très concluant. Dans certaines conditions, l'appui d'une artillerie lourde s'avérait très efficace. Mais une refonte s'imposait pour doter ces cuirassés d'armes modernes.

L'armement des navires de la classe Iowa après refonte :
32 missiles Tomahawk
16 missiles Harpoon
9 canons de 406mm
12 canons de 127mm
4 système Phalanx
Plateforme pour hélicoptères
En outre, l'électronique est totalement refaite ; ces navires sont désormais équipés des derniers système radars de conduite de tir FLEETSATCOM



-refonte du NEW JERSEY du 1er octobre 1981 au 28 décembre 1982
-suivi de l'IOWA de janvier 1983 au 28 avril 1984
-puis du MISSOURI du 1er octobre 1984 au 10 mai 1986
-et enfin du WISCONSIN de janvier 1987 au 22octobre 1988

Le Missouri prend donc armement après refonte le 10 mai 1986. En octobre de la même année, il effectue un tour du monde, qu'il est le premier cuirassé à effectuer depuis la "Great White Fleet", 80 ans auparavant. En 1987, le Missouri est équipé de pièces de 40 mm et de lance grenades, pour escorter des pétroliers Koweïtiens dans le golfe persique et pour pouvoir répondre à d'éventuelles attaques de canots rapides dans les eaux du détroit d'Ormuz. Il est déployé pendant six mois dans l'océan Indien et la mer d'Arabie. Au début de 1988, il rentre aux États Unis via la base de Diego Garcia et Hawaï. En 1989, il participe à un exercice dans le Pacifique avec le New Jersey et les portes avions Enterprise et Nimitz.

USS Missouri derrière USS Enterprise en 1989.

Suite à l'invasion du Koweït par l'Irak de Sadam Hussein; le MISSOURI appareille le 13 novembre 1990, pour le golfe persique, le 17 janvier 1991, le MISSOURI effectue ses premiers tirs de Tomahawk sur des cibles irakiennes. Il effectue, pour la première fois depuis la guerre de Corèe, des tirs de 406mm sur des bunkers de commandement irakiens.

USS Missouri en 1991 pendant la guerre du golfe

Il est relevé par le Wisconsin et rentre à sa base le 21 mars 1991. Le 7 décembre, il accueille à son bord le président George H W Bush, pour une cérémonie marquant le 50 ém anniversaire de l'attaque de Pearl Harbour, celui ci est le premier président à bord, depuis Harry Truman en septembre 1947.
Avec l'effondrement de l'Union Soviétique, et l'absence de menace, les États Unis font des coupes sombres dans le budget de la défense, le MISSOURI en fait les frais, puisqu'il est désarmé le 31mars 1992, à Long Beach en Californie.

Le MISSOURI fait partie de la flotte de réserve à Bremerton, jusqu'au 12 janvier 1995, jour ou il est condamné.

Le 4 mai 1998, il est cédé à l'association "USS Missouri Mémorial" d'Honolulu à Hawaï et est remorqué à Pearl Harbour le 22 juin 1998. Le 29 janvier 1999 il est ouvert au public comme musée à 460 mètres seulement du Mémorial créé sur l'épave de l'Arizona, victime de l'attaque de Pearl Harbour du 7 décembre 1941. Ce qui est un tout un symbole.


MISSOURI en 2003 musée à Pearl Harbour

Du 14 octobre 2009 au 7 janvier 2010, le Missouri a subit un carénage et des réparations mineures avant de rejoindre son poste.


USS Missouri en janvier 2010


Alain


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27 août 1941 Un sous-marin allemand se rend à un avion anglais

U570 battant pavillon anglais (collection Alain V)

27 août 1941, l'U570 se rend à un avion anglais, un exploit notable dans l'histoire de la guerre navale!
Surpris à l'aube, à 80 milles au sud-ouest de l'Islande alors qu'il vient de faire surface, l'U570 plonge en catastrophe à l'instant précis ou quatre grenades lâchées par un appareil Hudson l'encadrent de très près. La déflagration provoque à l'intérieur du submersible un dégagement de chlore consécutif à une rentrée d'eau, mais aussi une panique dans l'équipage.
Revenu à la surface l'U570 est accueilli par les rafales de mitrailleuses de son ennemi aérien, l'affolement s'empare des hommes qui groupés autour du kiosque agitent un drapeau blanc. Cependant, un Catalina est venu relayer l'Hudson et des navires de surface s'approchent pour achever la capture.
A bord de l'U570, on détruit les documents secrets et l'on tente de saborder certains appareils. Dans la soirée, le chalutier armé Northern-Chief est en vue. La mer est démontée et aucune opération ne peut être tentée. Après avoir signifié au sous-marin l'interdiction de se saborder, le chalutier lui ordonne de montrer un feu blanc toute la nuit pour faciliter sa garde.
Le 28, aux premières heures, quatre chalutiers et deux destroyers rallient le Northern-Chief avec beaucoup de difficultés, la mer étant toujours grosse. Le destroyer Burwell tente un remorquage, la remorque se rompt peu après. Dans l'après-midi, un des chalutiers réussit à mettre une petite équipe de prise à bord du sous-marin, à évacuer son équipage et à le prendre en remorque par l'arrière. Une fois de plus, le câble se casse alors que la flottille et sa capture sont parvenues en vue de Thorlakshafn, en Islande ou le submersible est échoué.
Réparé et conduit à Portsmouth l'U570 rebaptisé Graph reprend du service dans la Royal Navy, après avoir été soumis à de minutieuses études dont les spécialistes britanniques de la lutte anti-sous-marine ne manquent pas de tirer les plus précieux enseignements.
L'U 570, lancé le 20mars 1941 chez Blohm & Voss à Hambourg, appartenait à la série VIIC, la plus courant; 654 sous-marins de ce type ont été construits de 1938 à 1944. Déplacement: 769t en surface et 871t en plongée, 67,1 mètres de longueur sur 6,20 mètres de largeur. Machines Diesels de 3200cv pour la navigation en surface à 17,9 nœuds, moteurs électriques de 750cv pour la navigation en plongée 8 nœuds. Armement: 5 tubes lance-torpilles, 1 canon de 88 mm. Plongée maximum: 230 mètres. Équipage de 44 hommes.
Le Graph, ex-U570 s'est échoué le 20 mars 1944, renfloué, il a été démoli en 1947.
Alain

27 août 1941 Un sous-marin allemand se rend à un avion anglais

U570 battant pavillon anglais (collection Alain V)

27 août 1941, l'U570 se rend à un avion anglais, un exploit notable dans l'histoire de la guerre navale!
Surpris à l'aube, à 80 milles au sud-ouest de l'Islande alors qu'il vient de faire surface, l'U570 plonge en catastrophe à l'instant précis ou quatre grenades lâchées par un appareil Hudson l'encadrent de très près. La déflagration provoque à l'intérieur du submersible un dégagement de chlore consécutif à une rentrée d'eau, mais aussi une panique dans l'équipage.
Revenu à la surface l'U570 est accueilli par les rafales de mitrailleuses de son ennemi aérien, l'affolement s'empare des hommes qui groupés autour du kiosque agitent un drapeau blanc. Cependant, un Catalina est venu relayer l'Hudson et des navires de surface s'approchent pour achever la capture.
A bord de l'U570, on détruit les documents secrets et l'on tente de saborder certains appareils. Dans la soirée, le chalutier armé Northern-Chief est en vue. La mer est démontée et aucune opération ne peut être tentée. Après avoir signifié au sous-marin l'interdiction de se saborder, le chalutier lui ordonne de montrer un feu blanc toute la nuit pour faciliter sa garde.
Le 28, aux premières heures, quatre chalutiers et deux destroyers rallient le Northern-Chief avec beaucoup de difficultés, la mer étant toujours grosse. Le destroyer Burwell tente un remorquage, la remorque se rompt peu après. Dans l'après-midi, un des chalutiers réussit à mettre une petite équipe de prise à bord du sous-marin, à évacuer son équipage et à le prendre en remorque par l'arrière. Une fois de plus, le câble se casse alors que la flottille et sa capture sont parvenues en vue de Thorlakshafn, en Islande ou le submersible est échoué.
Réparé et conduit à Portsmouth l'U570 rebaptisé Graph reprend du service dans la Royal Navy, après avoir été soumis à de minutieuses études dont les spécialistes britanniques de la lutte anti-sous-marine ne manquent pas de tirer les plus précieux enseignements.
L'U 570, lancé le 20mars 1941 chez Blohm & Voss à Hambourg, appartenait à la série VIIC, la plus courant; 654 sous-marins de ce type ont été construits de 1938 à 1944. Déplacement: 769t en surface et 871t en plongée, 67,1 mètres de longueur sur 6,20 mètres de largeur. Machines Diesels de 3200cv pour la navigation en surface à 17,9 nœuds, moteurs électriques de 750cv pour la navigation en plongée 8 nœuds. Armement: 5 tubes lance-torpilles, 1 canon de 88 mm. Plongée maximum: 230 mètres. Équipage de 44 hommes.
Le Graph, ex-U570 s'est échoué le 20 mars 1944, renfloué, il a été démoli en 1947.
Alain

Navires soviétiques: La série des savants en timbres 4/4

En 1980, l'URSS publie une seconde série de timbres en l'honneur de savants, cosmonautes et instituts scientifiques ayant donné leurs noms à des navires spécialisés. Nous publierons ceux en notre possession en quatre épisodes. (premières séries publiées les 11 et 12 août, les suivantes les 25 et 27 août)

Otto Ioulievitch Schmidt, scientifique soviétique, mathématicien, astronome, géophysicien et homme d'État, explorateur de l’arctique et premier directeur du département de la route maritime du Nord. En 1932, l'expédition de Schmidt sur le brise-glace Sibiriakov avec le capitaine Vladimir Voronine effectua le premier voyage sans escale d'Arkhangelsk à l'océan Pacifique, sans hivernage. Il a donné son nom au brise-glace d’exploration arctique RV Otto Schmidt.

L'océanologue et explorateur polaire Mikhail Mikhailovich Somov a donné son nom au RV Mikhail Somov. Ce navire océanographique construit en Finlande en 1975 se rendra célèbre, lors de recherches géologiques avec des moyens sismiques en antarctique en mars 1985, en restant bloqué dans les glaces et en dérivant pendant 133 jours !
Ci-dessous, le timbre émis pour l'expédition en question et présentant le RV Mikhail Somov.



Pour identifier ces différents timbres soviétiques et les navires montrés, nous avons procéder par approches successives et rapprochements. Malheureusement, notre méconnaissance du russe a fait de cette enquête une opération à risques. Nous pensons y être assez bien parvenu mais un dernier bateau nous échappe. Sans doute un brise-glace, mais lequel ? Si l'un de nos lecteurs pouvait nous aider à le reconnaître, nous lui en serions très reconnaissant. Merci.

Navires soviétiques: La série des savants en timbres 4/4

En 1980, l'URSS publie une seconde série de timbres en l'honneur de savants, cosmonautes et instituts scientifiques ayant donné leurs noms à des navires spécialisés. Nous publierons ceux en notre possession en quatre épisodes. (premières séries publiées les 11 et 12 août, les suivantes les 25 et 27 août)

Otto Ioulievitch Schmidt, scientifique soviétique, mathématicien, astronome, géophysicien et homme d'État, explorateur de l’arctique et premier directeur du département de la route maritime du Nord. En 1932, l'expédition de Schmidt sur le brise-glace Sibiriakov avec le capitaine Vladimir Voronine effectua le premier voyage sans escale d'Arkhangelsk à l'océan Pacifique, sans hivernage. Il a donné son nom au brise-glace d’exploration arctique RV Otto Schmidt.

L'océanologue et explorateur polaire Mikhail Mikhailovich Somov a donné son nom au RV Mikhail Somov. Ce navire océanographique construit en Finlande en 1975 se rendra célèbre, lors de recherches géologiques avec des moyens sismiques en antarctique en mars 1985, en restant bloqué dans les glaces et en dérivant pendant 133 jours !
Ci-dessous, le timbre émis pour l'expédition en question et présentant le RV Mikhail Somov.



Pour identifier ces différents timbres soviétiques et les navires montrés, nous avons procéder par approches successives et rapprochements. Malheureusement, notre méconnaissance du russe a fait de cette enquête une opération à risques. Nous pensons y être assez bien parvenu mais un dernier bateau nous échappe. Sans doute un brise-glace, mais lequel ? Si l'un de nos lecteurs pouvait nous aider à le reconnaître, nous lui en serions très reconnaissant. Merci.